Reacciones a la creación de células embrionarias a partir de células adultas

Está en francés, pero es muy interesante. Las teorías de aquellos que se están haciendo ricos, sin resultado alguno, a base de las células madre embrionarias que sólo causan tumores y que hacen de la vida humana un artilugio de usar y tirar ya no tienen argumentos. Se ha logrado crear células madre embrionarias a partir de la modificación de células madre adultas. ¿Ahora qué, señor Soria? ¿A hacerse rico con la eutanasia? Como recuerda la conferencia episcopal americana, 'esto prueba una vez más que los progresos médicos y el respeto a la vida humana no están en conflicto'.

Alors que deux équipes de chercheurs - dirigées par Shinya Yamanaka (de l'université de Tokyo) et par James Thompson (de l'université Wisconsin-Madison) - viennent d'annoncer avoir réussi à transformer des cellules de peau en cellules pluripotentes, de nombreuses réactions se font entendre pour se féliciter de cette avancée. (cf Synthèse de presse du 21/11/07)

Rappelons que les cellules souches embryonnaires sont obtenues à partir de la destruction, au cinquième jour de son développement, d'un embryon obtenu par fécondation in vitro. Leur caractère "pluripotent" permet d'obtenir des lignées qui se différencient dans les différents types de cellules et de tissus qui constituent un organisme humain. Aucune application thérapeutique n'a encore été obtenue à partir de ces cellules. Les cellules souches adultes, elles, se trouvent notamment dans la moelle osseuse, la peau ou le sang du cordon ombilical. Elles ont déjà permis d'obtenir d'importants succès thérapeutiques notamment pour les affections cancéreuses, sanguines ou de grands brûlés.

Les équipes japonaises et américaines sont donc parvenues à créer des lignées de cellules souches proches des lignées de cellules souches embryonnaires à partir de cellules de peau humaine reprogrammées. "Ces cellules ressemblent beaucoup à des cellules souches embryonnaires. Elles ont pratiquement les mêmes propriétés", explique Axel Kahn, directeur de l'Institut Cochin. "Certes, les cellules iPS obtenues par Yamanaka ont l'inconvénient d'être tumorigènes [...] mais je ne doute pas que l'on trouvera un système avec d'autres gènes moins problématiques." "Dans la perspective de la médecine régénératrice, c'est la plus importante avancée depuis la naissance de Dolly, il y a dix ans". Il estime néanmoins qu'il faut continuer la recherche sur les cellules souches embryonnaires et celle sur les cellules souches adultes "ne serait ce que parce qu'elles ne sont pas cancérigènes", explique-t-il. En revanche, dans le contexte de la révision des lois de bioéthique en 2009 "je pense qu'il n'est par urgent d'autoriser la création de cellules souches embryonnaires par transfert nucléaire à des fins thérapeutiques, tout en maintenant la dérogation pour faire de la recherche sur les cellules issues d'embryons surnuméraires". Axel Kahn défendra cette idée lors de l'audition publique sur la bioéthique organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, prochainement.

Ian Wilmut, le "père" scientifique de Dolly, rappelle lui que les travaux de Yamanaka et de Thompson "nous entraînent dans une ère entièrement nouvelle de la biologie des cellules souches".

Marc Peschanski, spécialiste des cellules souches embryonnaires et directeur de l'Institut I-Stem semble agacé par ce tapage médiatique.

De son côté, le père Olivier de Dinechin, enseignant au département d'éthique biomédicale du centre Sèvres et membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) se félicite de l'avancée que constituent les découvertes sur les cellules pluripotentes (iPS) mais souligne que de nouvelles questions éthiques pourraient se poser à l'avenir.

Mgr Elio Sgreccia, président de l'Académie pontificale pour la vie, souligne lui que les travaux du professeur Yamanaka semblent ne pas poser de problèmes éthiques. Il rappelle que l'Eglise catholique a toujours soutenu l'illégitimité du clonage humain et combattu la destruction d'embryons, même dans un objectif thérapeutique, au nom de la dignité humaine.

La Maison Blanche, de son côté, voit dans ces travaux une source de progrès médicaux qui ne compromettent "ni le but élevé de la science ni le caractère sacré de la vie humaine".

Enfin, la Conférence des évêques des Etats-Unis a estimé que ces résultats "rappelaient une fois de plus que les progrès médicaux et le respect de la vie humaine ne sont pas en conflit".

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