Aznar elogia a Bush

En su despedida, Aznar ha escrito un artículo en Le Figaro que reproducimos por su interés. Lo subrayados son nuestros.

Ce que nous devons à George W. Bush

Un leader politique doit assumer ses responsabilités, en toute loyauté et en faisant preuve de courage, de même qu'il est tenu de faire avancer des causes nobles et justes. C'est précisément la mission qu'a accomplie George W. Bush en tant que président des États-Unis. Je suis bien conscient que bon nombre de personnes ne partageront pas cet avis, mais l'Histoire lui rendra justice. Même si, à l'heure actuelle, son actionn'est pas reconnue, et elle ne le sera pas, il a pourtant largement contribué à défendre la causede la liberté. Sa détermination et sa vision ont été fondamentales pour la survie de la liberté dans les pays qui pouvaient déjàen jouir, et pour veiller à ce qu'elle soit étendue à des terres vouées, pendant trop longtemps, à la tyrannie et à la barbarie. La liberté a triomphé, lorsqu'il est désormais possible de voter dans des lieux où c'était, jusqu'à présent, inconcevable de le faire. Il y a moins de dictateurs meurtriers et moins de gouvernements en mesure d'abriter des terroristes, de même que l'on observe une plus grande liberté d'échanges commerciaux.

Admirer la réplique de la statue de la Liberté sur l'île des Cygnes à Paris est toujours évocateur. En regardant vers l'ouest, elle semble saluer sa sœur aînée située à des milliers de kilomètres qui, depuis 1886, accueille les immigrés ayant mis le cap sur l'Amérique. Le pouvoir symbolique de cette icône a été et reste toujours une source d'inspiration et d'espoir pour des générations entières disséminées dans le monde entier. Elle évoque également l'amitié unissant la France et les États-Unis, sans oublier le rôle décisif du Vieux Continent, de toute sa tradition politique et philosophique, pour l'avènement des États-Unis d'Amérique.

L'histoire du XXe siècle en Europe illustre parfaitement le concept selon lequel, en dépit de sa force, la liberté est fragile. Elle a été sur le point de capituler à maintes occasions. Si, finalement, elle a su s'imposer, ce fut au prix du sacrifice de nombreuses personnes, de part et d'autre de l'Atlantique, qui ont été prêtes à donner leur vie pour la défendre. Un Paris et un Berlin libres témoignent de l'amitié et de l'engagement des États-Unis pour la liberté en Europe.

À la fin du siècle dernier, à l'issue de la défaite du communisme sur notre continent, nous avons pensé que la liberté dont nous pouvions jouir, en tant qu'Européens, ne serait plus menacée. La chute du mur de Berlin a montré - même à ceux qui croyaient que se cachait là le paradis - la misère morale imputable au manque de liberté.

Ces vingt années après l'effondrement du mur de Berlin ont démontré la force de régénération morale et économique des sociétés libres. L'Europe réunifiée en est la preuve la plus tangible.

Mais le 11 septembre 2001 a sonné le glas de ce rêve. Nous avons vécu, lors de ce jour d'infamie, une attaque brutale contre la liberté. Les terroristes ont choisi, avec une précision macabrement préméditée, les symboles qu'ils souhaitaient détruire. Leur objectif ultime était et demeure d'annihiler la liberté.

Le fait que George W. Bush, président en exercice lors de cette tragédie, soit capable, en quelques semaines seulement, de céder le pouvoir à son successeur sans que les États-Unis n'aient à subir d'attaque semblable est une preuve de succès. Il a fait de la défense et de l'extension de la liberté dans tous les domaines le nerf de son activité politique.

La liberté triomphe lorsque l'on fait preuve de détermination et de courage pour la défendre. La liberté gagne également lorsqu'il y a plus de nations capables de choisir librement leurs gouvernants. Et la liberté parvient à vaincre lorsqu'il existe un plus grand nombre d'opportunités commerciales.

Tel est précisément l'héritage qu'a préservé, fait prospérer et transmis George W. Bush. C'est ce que l'on retiendra finalement de son mandat. Il a décidé de lutter pour la cause la plus importante. Et il s'est attelé à cette mission, conscient que la lutte dans laquelle nous sommes impliqués est une lutte d'idées, de principes et de valeurs, les mêmes qui ont inspiré la Révolution américaine et la Révolution française.

Cette détermination et ces idées étaient clairement exposées dans le discours d'inauguration de son second mandat. La force capable de terrasser la haine qui a animé les terroristes du 11 Septembre est bien la force de la liberté. Le meilleur espoir pour ceux qui vivent dans la pauvreté en quête d'un avenir meilleur est la liberté. La survie de la liberté dans nos pays dépend également du triomphe de cette valeur sur d'autres terres. Et la meilleure garantie pour la paix est l'extension de la liberté et de la démocratie dans le monde entier.

Cette tâche ne relève pas d'une seule nation, ni d'un seul président. Il s'agit d'un engagement qui doit occuper longtemps ceux qui, comme nous, croient à la liberté. Au moment de dire adieu, période très souvent marquée par des bilans d'ingratitudes, il me paraît honnête de reconnaître que George W. Bush a tracé la voie que nous devons suivre en ces périodes obscures et difficiles, mais également teintées d'espoir. Il nous transmet son meilleur héritage : l'héritage de la liberté.

Comentarios

Unknown ha dicho que…
Lo de bush es imperdonable.
espero te des una vuelta por mi blog y comentes lo que he escrito..soy nuevo en esto.
me gusta mucho tu blog
Ignacio
Anónimo ha dicho que…
hola:
Todo lo que habla Bush y su admirador Aznar, solo hace perjudicarnos, La lucha de valores y de principios los mismos que inspiraron la revolución Americana y Francesa y decir que Bush ha puesto la voz que debemos oir en los periódos obscuros y dificiles y que nos transmite su mejor herencia la libertad.
Gracias a ellos dos ahora nos encontramos atrapados y solos con los cadáveres de la gerra civil, los fantasmas del comunismo, el acoso y derribo a la iglesia, la invasión comunista-capitalista y el islám la mafia Rusa y las republicas bananeras,solos completamente solos.
Que pena, Que Dios nos coja confesados.

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